Commençons par le début : qu’est-ce qu’un kernel ? Le kernel, ou noyau en français, est un logiciel très important dans un système d’exploitation GNU/Linux. D’ailleurs, quand on parle de Linux, c’est le noyau qu’on désigne. Une distribution GNU/Linux comporte donc des logiciels GNU, et un noyau Linux. Mais que fait-il ce kernel ?

Le kernel gère les ressources de l’ordinateur, et permet surtout aux logiciels et au matériel de communiquer. Il fournit pour cela des mécanismes d’abstraction de la mémoire, du processeur et des divers périphériques de votre machine. C’est grâce au kernel que vous pouvez copier des tas de films de vacances sur votre disque dur de 2000 giga-octets par exemple.

Mais pourquoi compiler son kernel me direz-vous ?

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Il m’arrive d’utiliser mon ordinateur portable sans ma charmante souris. Le touchpad reste agréable à utiliser, surtout s’il est configuré correctement. Mais quand je suis en train d’écrire, il m’arrive de toucher le pad avec ma paume, ce qui entraine une perte de focus ou me fait écrire dans un autre endroit.

Il existe cependant une manière très simple de court-circuiter ce problème. Éditez votre fichier ~/.xinitrc et rajoutez simplement la ligne syndaemon -i 2 au début de votre fichier. Il ressemblera donc à peu près à cela :

syndaemon -i 2 &
exec ck-launch-session dbus-launch --exit-with-session startlxde --dpi

Syndaemon bloquera le pad pendant l’utilisation du clavier et pendant 2 secondes après que la dernière touche soit utilisée.

Regardons rapidement l’aide de syndaemon :

Usage: syndaemon [-i idle-time] [-m poll-delay] [-d] [-t] [-k]
-i How many seconds to wait after the last key press before
enabling the touchpad. (default is 2.0s)
-t Only disable tapping and scrolling, not mouse movements.

Comme vous pouvez le voir, vous pouvez remplacer l’option i par l’option t, ce qui aura pour effet de bloquer uniquement le scrolling et le tapping (clic en tapant le pad).

Il y a quelque temps, je suis tombé sur ce très excitant post de Korben. Mettre le cache de votre navigateur directement dans la ram de votre machine. La mémoire vive étant grossièrement 10 fois plus rapide que votre disque dur, les éléments stockés dans le cache seront accessibles plus rapidement. La méthode qu’il décrit est cependant un peu déconcertante :

• Création d’un ramdisk au boot.
• Création et ajout d’un script de démarrage pour créer un système de fichier sur le ramdisk et lui accorder les autorisations nécessaires.
• Le tout dans /media, ce qui a pour effet d’afficher sur ubuntu le ramdisk sur le bureau, détecté comme une carte SD.

Ne voulant pas ajouter un nouveau script à l’initialisation de mon système, j’ai cherché une méthode alternative. Comment sont montées vos différentes partitions sous linux ? Laissez-moi vous présenter le fichier /etc/fstab.

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